(🐌🐌 Slow Reading: please take your time 🐌🐌)
J’ai essoré mon cœur
De ses pleurs et de ses leurres,
Au-dessus d’une épuisette,
Où seul l’essentiel s’arrête.
Une rivière de larmes,
A surgi très soudainement
Et laissé au lieu des armes,
La paix en sédiment.
Tristesse,
Eau vive, débordant de mes profondeurs.
Fluide caresse ou torrent turbulent,
Ruisselant obstinément
À la recherche d’ailleurs.
Habillée de ton voile limpide,
Tu embaumes de tes arômes humides.
M’abandonner à toi, parfois.
Me laisser flotter dans tes bras.
T’offrir mes certitudes;
Qu’elles s’en aillent, au loin,
Voguer dans les méandres
De ta danse élégante.
Mon Amie,
Ta présence,
Aussi imprévisible et pénible soit-elle,
Me rince de mes impuretés,
Ramène en moi la sérénité
Et finit par nourrir ma divinité.
Alors, délivre-moi de ce qui n’est plus moi.
Écoule-toi jusqu’à mes doigts,
Pour te dissiper sur ce papier
Et l’arroser à l’encre de mes maux.
De ta Source épurée,
Jaillit la justesse des mots,
Coule la poésie de mon âme,
Pour constituer le terreau fertile
Qui accueillera pleinement
Une autre Amie si précieuse …
…La Joie !
(Julie Damster, 22 novembre 2023)
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